Un peu de panique pour couronner le tout

Si j'étais quelqu'un d'anxieux, je te dirais cher lecteur que je pense avoir choppé la grippe du cochon.

Et ce ne serait que pour entériner ma poisse légendaire, puisque je te rappelle que ça fait 6 mois que je n'ai plus de sécu (en même temps, si c'est pour en mourir en dix jours, sécu ou pas, ça ne changera rien, comme on disait au château).

Tu peux te dire "mais elle a rien d'autre à foutre que de se mettre des idées comme ça en tête?!" et tu aurais bien raison. Ca me rappelle une petite scène dans le bus parisien, une mémé qui parle à son fils? voisin? un homme avec qui elle sortira du bus en tout cas et elle utilise l'expression adorée d'une prof de français que je ne nommerai pas "je ne vais pas me mettre martel en tête". Elle doit lui expliquer parce qu'il ne comprend pas. C'est rare les gens qui admettent qu'ils ne comprennent pas quelque chose. "C'est pas faux".
Oui, c'est tout.

Bref, je suis fatiguée, je suis sur la pente de la sinusite et j'ai mal à la tête. Mais je ne panique pas.

Le ouikend commence à 14h demain et je serai la semaine prochaine chez une radio/télé pour refaire mes voix pour mon reportage qui dort depuis des mois pour découvrir leurs méthodes de travail. J'espère que ce sera bien.

L'exercice physique me manque... Non gros cochon contaminé, je ne parle pas de c*l, mais de vélo, de danse. Euh sinon j'ai bien travaillé aujourd'hui, écrit un projet qui dormira sûrement dans un tiroir jusqu'à ce que je redemande s'ils ont envoyé la demande de subvention. Naja, si j'ai un poste là-bas, ça changera et si j'en ai pas, je me barre, l'herbe est plus verte dans l'asso d'à côté :]

Bon, si je reviens pas vite c'est qu'il fait trop beau ce ouikend (ou que je suis à l'agonie dans un hôpital polonais en essayant de me faire comprendre). Narazie!