MOPA + Will Haven au Lido
Oui, je sais, ça date mais j'ai envie d'en parler un peu...
My own private Alaka faisait donc un concert au Lido (Schlesisches Tor) le 15 septembre dernier (ah oui, avec Will Haven, mais eux j'en avais pas grand chose à faire et ça ne m'a pas emballée...). Je n'avais vu à ce jour qu'un seul concert de MOPA (pour les intimes et les nuls en anglais) à la Maroquinerie et même si j'avais beaucoup aimé, l'attitude et l'entrée en matière m'avaient quelque peu... agacée.
Sans doute parce que son accent allemand était
mignon, son anglais correct mais moins assuré, le claviériste m'a paru
moins puant que la première fois. One point.
Le fauteuil du chanteur
gagne aussi un point et à vrai dire je n'ai eu d'yeux que pour lui,
malgré la performance du batteur. Il est vrai que les semaines de
studio avec Ross Robinson ont changé quelque chose, tout prend une
couleur différente et même si le côté brut de "l'avant" était vraiment
en cohérence avec le message (et l'attitude puante),
je trouve que tout a gagné en intensité (là où beaucoup sont déçus et
attendraient que ça "tabasse" plus). C'était vraiment... intense oui.
Au delà du fait que j'avais l'impression, assise dans les quelques
fauteuils qui témoignent de l'époque où le Lido était un cinéma, d'être
de retour "à la maison" et qu'il était parfaitement normal que le
camion 33 stationne devant les portes, comme si les autres
Antistaticiens allaient arriver d'une minute à l'autre.
Drôle de
sentiment en quittant la salle avec un presque inconnu, ils rangent,
repartent pour le prochain concert et personne n'est là pour prendre
une photo des "parigos" et se dire à bientôt. Même les copains de
concert qu'on voit tous les six mois manquent.