Quelqu'un pour me passer un coup de fil demain matin...?
J'ai
vaguement le souvenir d'une photo d'infirmière-Aphex-Twin mais je ne la
trouve pas. Ca illustrerait parfaitement ce que m'inspire la matinée de
demain. Mais comme j'aime les histoires, je vais reprendre depuis le
début:
j'ai une flemme pas possible en ce moment, il fait froid, j'ai pas grand chose à faire au taf et l'après-février me paralyse.
Forcément, je ne me lève pas le matin et hier a battu des records, j'ai donc, oui, je sais,
fait une entorse à un de mes grands principes, j'ai menti. J'ai dit que
j'étais malade et que je ne pouvais pas venir au travail. Sauf que
malgré bonne volonté et coucher à 22h, je ne me suis réveillée que tard
ce matin et là, il fallait agir. Direction le médecin, pour mentir une
deuxième fois et en espérant qu'il soit crédule, pour me faire arrêter
au moins une journée. Comptant sur l'étrangeté des médecins allemands,
je n'avais pas escompté que celui-ci me prendrait au sérieux. Après un
électrocardiogramme qui ne donne rien forcément! j'ai rien! me voilà convoquée à une prise de sang demain matin. De 7h à 8h. Non, je ne t'autorise pas à rire.
Outre
la trouille de me réveiller en sueurs à 10h, je déteste les prises de
sang et je n'ai personne pour venir me tenir la main; autant dire que
ce sera la plus dure expérience de cette année berlinoise. Et je pèse
mes mots.
Comme toute bonne européenne élevée dans les valeurs et la
culpabilité chrétiennes, je me dis que tout cela n'est que justice et
que c'est ma punition d'avoir 1 menti 2 voulu échapper à ce qui
justifie mon salaire.
Alors voilà, je vais en être malade jusqu'à demain et l'arrêt de travail de 2 jours n'est que peu de choses en fin de compte.